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mercredi 30 mai 2007

* Les cowboys fringants *

Deux personnes qui ne se connaissent pas, m'ont fait découvrir les cowboys fringants.

Les cowboys fringants c'est des diamants purs, des diamants comme on en trouve pas souvent, des diamants qu'on n'a pas essayé de polir.
Des paroles engagées, recherchées, une musique entraînante, un accent québécois qui donne toute son authenticité au groupe...
C'est tellement bien que je ne peux pas vous expliquer pourquoi j'aime...
Ecoutez, ça vaut vraiment le détour!

Mais mieux qu'un grand discours place à la musique :

Et les paroles qui vont avec, des fois que l'accent vous donne du fil à retordre pour tout comprendre:


Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'a c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes-là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les inondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au fond l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité...



Photo prise ici, sur ce super blog

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mercredi 23 mai 2007

Vous voulez un article, très bien vous aurez, un truc de merdre, mais au moins ça fait un poste...
Avec Josh, on a un jeu maintenant, auquel on joue souvent, avec les rideaux, un tee-shirt, un pantalon ou même un bouquin...
C'est adoralement mignon!
Je m'excuse d'avance pour l'horrible voix aigu que j'ai dessus...



Article de merde, mais article quand même...

Pour voir la vidéo, même si ça met image coming soon, cliquer sur lecture, et n'hésitez pas à actualiser...

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