Premier rendez vous

Une nouvelle brêve...

Le cœur qui bat a 100 a l’heure, elle se regarde dans toutes le vitres qu’elle croise, le pas rapide , le sourire au lèvre, elle se rend à son premier rendez-vous, enfin son premier rendez vous avec lui
Et elle se demande si ça tenue va bien avec ses chaussure, si elle ne jure pas avec son sac à main, a-t-elle bien choisis ses bijoux ? Mille et une questions inutiles se bousculent dans son crâne. « Et si j’avais l’air d’un sac à patates ? »
Elle presse un peu le pas – ça ferai tâche d’arriver en retard la première fois – mais pas trop, il s’agit de ne pas non plus arrivée rouge écrevisse.

Dans quelques minutes elle y est…
Elle se recoiffe devant la vitrine, un coup de rouge à lèvre, elle tire sur sa robe tout est parfais…
Tout est parfais jusqu’au restaurant choisis par lui, on se croirai dans un compte de fée…

Dîner ennuyeux, en fait, c’était un pauvre abruti.
Elle a loupée un épisode de sa série préférée pour rien.
Et puis elle s’est encore emballée trop vite…
« On ne m’y reprendra plus. »

Elle va se coucher de bonne heure, elle veut être en forme pour demain, qui sait elle trouvera peut-être l’homme de ses rêves dans le métro.

Quelle volonté de fer!

Bon ça suffit, il est temps que je me reprenne en main! Je mange trop de bonbons ces temps si...
Et me voilà donc partie pour un régime, avec cette volontée innébranlable, celle qui ferai déplacer les montagnes, celle qui inverserai le sens de rotation de la terre... Fin bref, me voilà motivée.

Tiens si je prenais un bonbon? Non mais ça va pas je suis au régime!
Et puis il y a les boutiques avec Cécile (pas le trésor, une autre), on regarde des idées de cadeaux pour Noël, on fouille par-ci, par là.

"Et si on prenait du chocolat maintenant qu'on a finit les courses?"
Ouais bonne idée!
Et ce matin même j'avais décidée de me mettre au régime... Quelle volonté dis donc, ba ça sera pour la prochaine fois!

Cette fille, elle doit pas être normale ^_^ (2)

Nanterre Université.
Déja?
Jme lève pour descendre, laissant un siège vide. Je sais que ça va donner lieu à une nouvelle bataille de siège.

Quoi vous connaissez pas?
Ce genre de bataille, ne se livre qu'aux heures de pointes.
Le Rer est blindé, les places assises sont déja toutes prisent [la poisse], du coup ceux qui compte s'assoire se mettent dans la rangée -entre les sièges- et attendent qu'une place se libère.
La bataille ne commence qu'à l'approche d'un arrêt.
Une personne commence à ranger ses affaires. Regards entre personnes debout et proches du siège, tension, c'est le plus rapide qui remporte la place assise.
La personne se lève, il faut être bien placé, trop loin c'est tendu, trop près peu géner la personne qui va descendre et donc on va devoir se reculer -et là on se fait piquer la place à tout les coups! - donc tout est dans le placement, entre autre.
Ensuite, il faut arriver a se glisser sur le siège les plus vite possible, quand le siège est contre le mur ou entre deux personnes, il y a le risque de se cogner dans quelqu'un, le glissage sur le siège devient donc un sport olympique.
Une fois le siège conquit on peut savourer le fait de s'endormir.

Endormie par mi-temps, je guette les arrets, me reveillant à chaque fois que mon portable vivre pour répondre aux sms qui, à coup sur, m'arrachent un sourire.

Je me lève et je sors, le pas vif pour arriver le plus vite dans mon amphi. C'est pas que je sois préssée d'aller en cours - faut pas abuser - ni que j'ai peur d'être en retard, juste qu'il fait froit, et que j'éspère que les amphis seront un peu chauffés...

Cette fille, elle doit pas être normale ^_^

Le train est quelqu'un de fourbe.
Debout dans le train, je viens de me lever, je vais descendre. Mais le train n'aime pas que je sois droite, fierement appuyée sur mes jambes!
Le voilà qui freine me projetant en arrière dans le seul but de me faire tomber. Mais je ne me laisse pas faire, je me retient avec mes jambes.
Il enrage, se demande comment ça se fait que je sois encore debout, alors nouveau coup de frein, cette fois-ci il essaye de me projeter en avant. "Tutut le train, tu crois vraiment que tu vas y arriver, n'importe quoi, ça marchait au début, maintenant je te connais, regardes, je suis encore debout! Enrages, ton plan ne marche pas. Héhé, tu es trop faible pour moi! ~~"

Les escaliers sont fourbes, les monter ne pose aucun problème. La descente elle, c'est une autre paire de manches.
Dès que je descend des escaliers, je m'imagine tombé, faire des rouler-bouler et me fracasser le crâne à l'arriver.
Je suis sûre que c'est des messages subliminaux venant des escaliers, je suis sûre que c'est parcequ'ils en ont marre de se faire écrabouiller par des gens. C'est vrai, vous aimeriez qu'on vous marche dessus, vous?

~N'empêche que je me dis, que je dois pas être normale.~

C'est l'histoire

C'est l'histoire de 3 filles qui se font une sortie entre elles, et qui trouvent un restau sympa...
Dans ce resteau sympa, il y a un serveur super sympa, mais les filles sont tête en l'air et vont oubliée de laisser un pourboire...

C'est l'histoire d'une fille qui se transphorme en chat...
"ça va mon petit chat?" "Miaouuuu"
"Oh des pigeons" "Miaouuuu, manger, oiseau, manger" "Nan, ça se mange pas les pigeons, t'imagines pas le nombre de conneries que ça avale, moi ça ma dégouté d'en voir un manger d'un vomi".

C'est l'histoire d'un trésor qui s'en va trop tôt, parcequ'il a cours de maths...
Alors, puce et chaton se retrouve toute seule...

C'est l'histoire d'une fille, à qui un chat fait découvrir plein de musiques...
C'est l'histoire d'un ipod qui bug...
C'est l'histoire de marionnette en mitaines moufles.

C'est l'histoire d'un chaton, qui seul dans sa chambre, le soir est nostalgique...
C'est l'histoire de chats, qui seront bientot sur un colant...

C'est l'histoire...

... d'une prochaine fois

Pas trop vite...

J'ai rendez-vous avec mon père, comme tout les mercredis midi, on va manger ensemble...
Seulement, ce midi, il m'a dit que j'avais le temps, en gros, j'ai une heure pour faire un trajet que je fais en 25 minutes...

Jme livre à mon jeu habituel, dans le sens inverse du train qui roule, face a tous les gens, je regarde leur visage, c'est marrant, personne ne sourit, c'est si difficile que ça, de sourire?
Alors, surement par provocation, mais surtout par habitude, j'affiche un grand sourire, pour changer, et comme je suis face à tout le vagon, tout le monde me voit sourire.

Voilà, on est a Auber, c'est là que je descend, je me lève, et je sors.
C'est marrant, tout ces gens qui marche aussi vite, qui se bouscule entre eux, comme si leur vie dépendait de quelques minutes...
Moi je me presse pas, j'ai tout mon temps.

Assenceur d'Auber, bruit qui montre qu'il va se fermer, courir ou prendre un autre?
Bof, je suis pas a 30 secondes près, je prendrais celui qui suit, de toute façon, je suis pas préssée...

5, 4, 3, 2, 1... Les portes se referment, et au même moment l'habituel message "Suite a la loi biduletruc, nous vous rappellons qu'il est interdit de fumer dans l'enceinte de la gare". Seulement, mon cerveau fonctionne au ralentit, et je ne comprends pas le message tel quel, en fait je comprend "nous vous rappellons qu'il est interdit de déprimer dans l'enceinte de la gare"...
Et me voilà, qui part toute seule dans mon trip, un trip qui se passe au ralentit... "Hey toi la, tu souris pas, une amande de 50 euro! Hey le dépressif qui veut se tailler les veines, tu me suis, je t'embarque au post!"
Je m'imagine le nombre d'amandes qu'il y aurai dans le rer...
Je rit, je m'amuse, mais au ralentit...

Mais quelle idée de déprimer aussi...